Du 17 au 31 mars 2023 

Vernissage et inauguration
du Festival, vendredi 17 mars •
à 19h30, à la salle du Conseil
en mairie

Le dessin de presse et la caricature commentent l’actualité et la diversité des opinions sans offence mais avec impertinence.

Le dessin de presse, entre liberté d’expression et censure

L’équipe du Festival vous propose une exposition sur l’histoire du dessin de presse tant malmené malgré la loi sur la presse de 1881. Il sera notamment évoqué la confrontation de la liberté de la presse aux différents types de censure juridique, politique, administrative, économique afin de poser la question de la liberté d’expression, de sa définition, de ses limites.

Nom d’une pipe !

Formidable témoin du XIXe siècle, la pipe en terre était sur toutes les lèvres. Pipe du soldat, de l’ouvrier, de l’étudiant ou du poète, elle a été révolutionnaire, lyrique, bonapartiste ou républicaine. Elle a pris tous les visages et toutes les formes.
La caricature a inspiré ses créateurs pour célébrer ou se moquer en toute liberté de la bourgeoisie, de la religion, de la politique…
Une exposition originale, clin d’œil de la liberté d’expression de l’époque.

On peut rire de tout

Le dessin de presse et la caricature commentent l’actualité tout en défendant ardemment des opinions, souvent aux côtés des luttes sociales et ce depuis au moins la moitié du XIXe siècle. Les journaux qui laissaient libre cours à cette forme d’impertinence utile au traitement de l’information ont été victimes de saisies et de censures par certains gouvernements mais aussi victimes d’actes terroristes malgré la loi sur la liberté de la presse.  Camille Besse, auteure et dessinatrice, croque l’actualité en toute liberté d’expression dans différents journaux et magazines nationaux comme Causette, Marianne, L’humanité magazine, après des débuts chez Charlie Hebdo. Elle est dessinatrice de presse et nous propose une sélection de ses derniers dessins en lien avec l’actualité qui résonnent forts avec les clichés “des corps en lutte” du photographe Julien Gidoin. Une rencontre au cœur de ses dessins est prévue le 31 mars.

Corps en lutte

Julien Gidoin, chef opérateur au cinéma, est aussi un photographe engagé. Il a notamment suivi avec son appareil photo de nombreuses manifestations, du mouvement des gilets jaunes, au mouvement d’opposition à la loi sur la sécurité globale, en passant par des rassemblements de personnels soignants esquintés par leurs conditions de travail. Semaine après semaine, mois après mois, il photographie des visages, rencontre des personnes. Il capte avec finesse, les sentiments de peur, de colère, d’angoisse qui accompagnent l’expression des revendications des manifestants. En face, le dispositif policier est très impressionnant, la violence et la répression quasi-systématiques, une nouvelle forme de répression s’installe. Il expose à Briis quarante de ses clichés qui illustrent avec vigueur la nécessité que la rue reste un espace de liberté d’expression en démocratie. Il nous propose aussi une double vision de ces moments forts puisque, équipé d’une caméra frontale, il nous livre, sans filtre, les conditions de ses prises de vue.